Comment identifier et limiter le risque de parasites internes chez les bovins ?

Les parasites, présents naturellement chez tous les bovins, nuisent à la productivité et au bien-être des animaux. Comme il est impossible de les éliminer complètement, il est essentiel de comprendre leur cycle de développement afin de réduire leur impact sur letroupeaux 

Qu’est-ce qu’un parasite ?

Un parasite est un organisme qui vit sur ou dans un autre organisme (l’hôte) et qui profite (par exemple, en obtenant des nutriments) de l’hôte à ses dépens. 

Il existe de nombreux types de parasites. Certains sont externes (ectoparasites), comme les poux, les tiques, les moustiques ou encore les mouches. Ils vivent sur le cuir des animaux et se nourrissent de squames, déchets ou de sang des animaux par piqûre. L’autre catégorie concerne les parasites internes (endoparasites). Elle rassemble les coccidies, les strongles ou encore les vers pulmonaires… Ils peuvent coloniser différents organes tels que les poumons, le foie ou encore les intestins.  

 

Les strongles digestifs, les vers gastro-intestinaux des bovins

Chez les bovins, il est important de surveiller les infestations de strongles tout au long de la vie de l’animal, même si les animaux acquièrent une certaine immunité avec l’âge. Les strongles digestifs sont des vers parasites du tube digestif, ils sont inévitablement présents chez tous les bovins qui ont accès aux pâturages.  

Lorsque les bovins vivent en plein air et se nourrissent d’herbe fraîche, ils ingèrent un grand nombre de larves de strongles digestifs. Celles-ci, colonisent alors le tube digestif et se reproduisent. Les œufs sont excrétés dans l’environnement via les fèces contaminant l’herbe pâturée. 

Afin de développer leur immunité, il est important pour le troupeau que les jeunes animaux soient en contacts avec les strongles. En revanche, l’infestation doit être contrôlée et régulée afin d’assurer le bien-être de l’animal et la pérennité économique de l’exploitation.

Quelles sont les conséquences du parasitisme chez les bovins ?

Les conséquences varient en fonction du type de parasite et de son activité au sein de l’organisme hôte. Les parasites peuvent provoquer des lésions internes, entraînant des problèmes digestifs, en réduisant l’absorption des nutriments, causant également des hémorragies internes. Dans les cas les plus graves, cela peut conduire à la mort de l’animal. 

 

Plus généralement, les parasites affaiblissent le système immunitaire des animaux, les rendant plus vulnérables à d’autres maladies et moins productifs. Il en résulte une perte de poids, un retard de croissance et une diminution des productions. Tout cela se traduit par une perte de revenus importante pour les agriculteurs. 

Le saviez-vous ? Le coût d’une infestation digestive de strongles chez les bovins peut dépasser 100 euros par an et par animal. 

En pratique, comment prévenir le risque parasitaire dans les élevages ?

Il existe plusieurs moyens de prévenir les infestations, ou du moins de les limiterLe premier levier concerne la conduite du pâturage. Il est important d’effectuer une rotation des pâturages car la pression parasitaire sur un pâturage augmente avec le nombre de bovins par hectare (chargement/ ha)le temps passé au même endroit et les conditions climatiques. 

Alors que les œufs sont excrétés par les vaches tout au long de l’année, le développement des larves à l’extérieur est lié à la température et aux conditions météorologiques. Selon le type de parasite, un climat humide et une température de l’ordre de 20 à 25 °C peuvent accélérer le cycle parasitaire. À l’inverse, un temps sec et des températures plus ou moins élevées peuvent le ralentir. 

Pour minimiser le risque d’infestation, un certain nombre de facteurs doivent être maîtrisés : 

  • La gestion de l’habitat : rotation des pâturages, propreté et gestion globale des bâtiments. 
  • Les animaux : perte de poids, changements soudains de comportement, diarrhées fréquentes, problèmes respiratoires ou cutanés sont autant de signes qui peuvent indiquer une charge parasitaire élevée. 
  • Contrôle des performances : le parasitisme interne affecte le développement et la productivité des animaux concernés. Les baisses de production ou de fertilité sont des indicateurs qui doivent être surveillés. 

Comment gérer le parasitisme chez les bovins ?

Un équilibre est à contrôler entre le développement de l’immunité lié à une exposition aux strongles par les ruminants et une infestation majeure entrainant une perte de production et économique 

Pourtant, un traitement antiparasitaire sur l’ensemble du troupeau peut avoir un impact négatif en entrainant des formes de résistances aux antiparasitaires par les parasites. 

Un contact régulier avec les parasites favorise le développement d’une immunité progressive pour le troupeau. Celle-ci est particulièrement important chez les jeunes animaux. En outre, il est nécessaire d’effectuer un suivi individuel régulier et d’utiliser une estimation collective de la charge parasitaire présente via des analyses coproscopiques (comptage des œufs fécaux). 

Ce contrôle individualisé est appelé Traitement Sélectif Ciblé (TCS). 

Le saviez-vous ? Le TCS peut augmenter la productivité jusqu’à 1,4 kg de lait par vache et par jour. 

Les solutions proposées par TIMAC AGRO permettent d’améliorer les performances et le bien-être de nos animaux. Nos technologies agissent sur différents paramètres : 

  • Réduit la mobilité des larves de strongles intestinaux 
  • Prévient le risque de stress causé par le parasitisme interne 
  • Maintien des performances, de la croissance et du développement des animaux 

Toutes les actions des solutions TIMAC AGRO contribuent au bien-être animal et permettent de limiter les pertes financières liées au parasitisme interne.