La mise à l’herbe est une période complexe mais indispensable pour que les troupeaux profitent au maximum de l’appétence et de la valeur nutritionnelle de l’herbe de printemps. Il s’agit d’une période de stress, liée aux rapides changements d’alimentation et d’environnement pouvant engendrer de profondes modifications impactant la digestion, le métabolisme et l’immunité des troupeaux.
Adapter la flore ruminale au changement de fourrage
Le changement de fourrage lié au passage de la ration hivernale (base maïs) à la ration de printemps (base herbe) modifie le pH ruminal : ce qui entraine une modification de la flore ruminale, responsable des fermentations dans la panse des ruminants.
L’herbe jeune se caractérise par :
• Un taux de matière sèche faible (15 % à 20 %).
• Une pauvreté en fibres provoquant un déséquilibre entre la production d’acidité par les fermentations ruminales et la production de tampons salivaires.
• Une richesse en glucides rapidement fermentescibles.
• Une richesse en azote soluble.
Maîtriser les pertes liées à l’ingestion
Le fourrage proposé au ruminant est plus riche en protéine et en azote. L’objectif ? Optimiser la valorisation digestive de ce fourrage afin de limiter les pertes en urée et les maladies métaboliques associées.
Le ruminant ne valorise pas la totalité de l’azote présent dans l’herbe de printemps. Seulement 10 à 30 % de l’azote ingéré par l’herbe est métabolisé par son système digestif. L’excès d’azote (ammoniacal et uréique) sera éliminé via différentes voies métaboliques : ce qui entraine différentes conséquences sur le foie, l’état général et la productivité des ruminants.
Le saviez-vous ?
Il est recommandé d’initier une transition alimentaire, environ deux semaines, avant la mise à l’herbe, de réduire progressivement la quantité de correcteur azoté et augmenter la durée de pâturage.
Un apport minéral à ne pas négliger
L’herbe jeune de printemps a souvent de faibles teneurs en sodium et magnésium. Les rations riches en herbe peuvent également présenter des excès en potassium et en fer induisant une réduction de l’absorption du magnésium et des déficits importants en soufre, sodium, zinc et cuivre.
Le sodium joue un rôle dans la régulation et l’absorption du calcium et du magnésium ce qui appuie l’importance d’une complémentation des troupeaux, durant cette période, afin de limiter le risque de carence en magnésium sanguin pouvant conduire à la tétanie d’herbage.
Celle-ci s’identifie par les symptômes suivants : baisse d’appétit, troubles digestifs et/ou troubles neuro-musculaires. Le changement de ration doit être suivi par une complémentation minérale adaptée : enrichie en magnésium, soufre et oligo-éléments potentiellement déficitaires.
Les solutions TIMAC AGRO
La solution SPADEA FIX’N U®, est un complément rumino-stimulant en format seau. Celle-ci permet une meilleure assimilation de l’azote soluble et de la protéine fourragère par la technologie FIX’N.
La technologie FIX’N est une association de plantes riches en saponines, agissant contre la prolifération de protozoaires, etde capteurs de minéraux, fixant l’ammoniac, permettant de valoriser la protéine fourragère.
SPADEA FIX’N U® agit également sur les parasites internes grâce à la technologie Protect-IN en réduisant :
• Leur mobilité.
• Leur capacité à se fixer au tube digestif.
• Leur capacité à se nourrir, croître et se reproduire.
Ce dernier contribue également à maitriser le développement des coccidies particulièrement chez les jeunes animaux.
Développement larvaire des strongles digestifs
LES AGRICULTEURS TÉMOIGNENT
“Mon troupeau consomme SPADEA FIX’N U®, avec le noyau Protect-IN, sur la période où les animaux sortent, ou sont affouragés en vert. Une partie de mon troupeau est en lactation longue, cela me permet de repousser le traitement antiparasitaire chimique,
mais aussi, les chèvres sont plus fraîches et digèrent mieux l’herbe jeune du printemps.”, expliquent Kelly et Franck Dumont, éleveurs de 300 chèvres avec transformation et vente directe et utilisateurs de SPADEA FIX’N U®.
« Dans le cadre d’essais des seaux FIX’N sur la période de mise à l’herbe de mes vaches laitières, j’ai vraiment pu observer une meilleure valorisation de la ration de mes vaches, ça s’est vu très distinctement au niveau des bouses des animaux.
Comme la digestibilité est étroitement liée à l’émission de méthane, en valorisant mieux les rations, on limite également les émissions de méthane ; cela donne à ce noyau un double intérêt. »
GAEC du Prelac (46)
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