
Les parasites affaiblissent le système immunitaire des animaux, les rendant plus vulnérables à d’autres maladies et moins productifs. Il en résulte une perte de poids, un retard de croissance et une diminution des productions. Tout cela se traduit par une perte de revenus importante pour les agriculteurs.
LES PARASITES EXTERNES
Ils peuvent entraîner une gêne et une irritation chez l’animal, variables en fonction du parasite impliqué, de la gravité de l’infection ainsi que de l’âge et du niveau de stress de l’animal.
Ils vivent sur le cuir des animaux et se nourrissent de squames, déchets ou sang, par piqûre.

Les mouches et simulies
Elles peuvent impacter la production et le bien-être des animaux et transmettre des pathogènes ou pondre. Elles piquent massivement et libèrent des toxines pouvant
entraîner la mort des individus. L’augmentation brusque des températures, l’absence de vent et les zones humides sont des conditions idéales pour l’éclosion en masse des œufs.

Les culicoïdes
Ils se nourrissent de sang. Plusieurs espèces identifiées sont vectrices d’agents pathogènes avec la transmission d’au moins 66 virus dont le virus de la fièvre catarrhale (FCO), le
virus de la peste équine ou le virus de la maladie hémorragique épizootique (MHE).
Les moustiques
Ils sont vecteurs de maladies (west nile, la fièvre de la vallée du rift). Le réchauffement climatique allonge leur période d’activités, étend leurs zones de répartition et accélère le cycle de développement.
Les tiques
Elles sont vectrices de maladies telles que la piroplasmose, la maladie de Lyme ou encore la fièvre Q. Elles prolifèrent selon des variables environnementales et des conditions climatiques.
Le mécanisme de transmission et les effets des phénomènes météorologiques sur l’activité des culicoïdes
Après avoir piqué et infecté un animal, le moucheron ingère le virus, qui se réplique dans ses cellules intestinales, passe dans son corps, puis infecte ses glandes salivaires. Ensuite, le virus peut être transmis à un nouvel hôte.
Les paramètres climatiques influencent le développement des culicoïdes :
• le vent transporte les insectes sur de longues distances, créant de nouveaux foyers,
• les fortes chaleurs réduisent le temps entre générations et augmentent le nombre de repas des femelles, intensifiant ainsi le risque de transmission de la fièvre catarrhale (optimal entre 25 et 30°C),
• le froid inhibe leur activité, arrête la réplication virale et réduit leur durée de vie, pouvant les faire hiberner,
• les précipitations sont nécessaires pour leur développement, mais des pluies trop abondantes peuvent détruire certaines larves.
Prévenir le risque parasitaire dans les élevages
Il existe plusieurs moyens de prévenir, ou du moins de limiter les infestations. Le premier levier concerne la conduite du pâturage. Il est important d’effectuer une rotation des pâturages, car la pression parasitaire augmente avec le nombre de bovins par hectare (chargement/ha), le temps passé au même endroit et les conditions climatiques.
Pour minimiser le risque d’infestation, un certain nombre de facteurs doit être maîtrisé :
• la gestion de l’habitat : rotation des pâturages, propreté et gestion globale des bâtiments,
• les animaux : perte de poids, changements soudains de comportement, diarrhées fréquentes, problèmes respiratoires ou cutanés sont autant de signes qui peuvent indiquer une charge parasitaire élevée,
• contrôle des performances : le parasitisme interne affecte le développement et la productivité des animaux concernés. Les baisses de production ou de fertilité sont des indicateurs qui doivent être surveillés.
LES PARASITES INTERNES
Les parasites internes peuvent provoquer des lésions internes, entraînant des problèmes digestifs, en réduisant l’absorption des nutriments, causant également des hémorragies internes. Dans les cas les plus graves, cela peut conduire à la mort de l’animal.
Ce sont des petits organismes vivants dans le corps d’autres êtres vivants, ils sont nuisibles car souvent compliqués à repérer.
Les paramphistomes
Ce sont des larves enkystées se trouvant sur les végétaux au pâturage, notamment dans les zones humides.
Les douves
Elles sont responsables de la fasciolose. Elles se développent dans les zones plutôt sèches et provoquent des dégâts importants au niveau du foie.
Les strongles gastro-intestinaux et trichures
Ce sont des vers ou helminthes ingérés, au cours du pâturage, qui poursuivent leur développement à l’intérieur des animaux. L’alternance de périodes de sécheresse et d’humidité entraîne leur recrudescence.
Le coût d’une infestation digestive de strongles chez les bovins peut dépasser 100 €/an/animal
Les coccidies
Ce sont des protozoaires qui se développent dans l’intestin, principalement chez les jeunes, entraînant des diarrhées, des retards de croissance et de performance. Une hygiène d’élevage irréprochable est nécessaire pour éviter leur prolifération
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